Revue de presse du 19 octobre 2010

revue de presse vidéo de terminale du 19 octobre 2010
envoyé par savoirenscene. - Découvrez plus de vidéos de la vie étudiante.

Progression du cours d'enseignement géral en 2010-2011

progression de terminale 2010 2011

La Question de synthèse n°1 de trois heures sur la réalisation des objectifs du millénaire du développement

qstp1 croissance développement et omd 2010 2011

La revue de presse de terminale du 10 au 16 octobre 2010

les animations sur l'empreinte écologique par le wwf




Le WWF, a  rendu public mercredi 13 octobre son rapport dans lequel elle constate que  l'humanité utilise désormais "l'équivalent d'une planète et demie" pour subvenir à ses besoins, principalement en raison de la "surconsommation" des pays les plus riches.

le rapport "Planète vivante 2010" : pour les plus volontaires en anglais 

De très intéressantes animations :  













La lettre d'information d'alternatives économiques

En complément du cours pour suivre l'actualité :


Lettre d'information du 15 octobre 2010
Pour vous abonner à nos lettres d'information cliquez sur ce lien, pour vous désabonner cliquez ici
 RETRAITES
 L'autisme n'est pas une bonne politique
Par Guillaume Duval
Sur un sujet comme les retraites, on ne peut pas passer en force et sans négocier avec les syndicats.  Lire la suite.

 Peut-on en sortir ?
Par Arnaud Parienty
Le conflit sur les retraites est dans l'impasse. Il est néanmoins encore possible de vider le projet de sa substance tout en sauvegardant les apparences... Lire la suite.
ÉCONOMIE
Rapport Attali : toujours moins
Par
Jean-Marie Harribey
Jacques Attali a remis aujourd'hui au président de la République 25 propositions pour "libérer la croissance". Déremboursement de soins, austérité, report de l'âge de la retraite, TVA sociale... : leur grande brutalité mérite un zéro pointé. Lire la suite.

PRIX "NOBEL" D'ÉCONOMIE
Le Nobel aux "néoclassiques"
Le prix d'économie en mémoire d'Alfred Nobel 2010 couronne trois théoriciens néoclassiques du marché du travail. Lire la suite.


Maurice Allais, précurseur méconnu et libéral hétérodoxe

Economiste et physicien, Maurice Allais, mort le 9 octobre 2010 à l'âge de 99 ans, a été étiqueté altermondialiste, conservateur, libéral ou interventionniste. Pourtant, libéral hétérodoxe est ce qui le qualifie le mieux. Lire la suite.

"Les sciences sociales ont besoin d'un immense effort de synthèse"
Dans un entretien accordé à la revue L'économie politique, Maurice Allais, prix "Nobel" d'économie en 1988, revenait sur l'évolution de la science économique. Lire la suite.

Le prix Nobel d'économie: une habile mystification
Le "prix de la Banque centrale de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel" a été confondu avec le prestigieux "prix Nobel" dès sa création, en 1969. Lire la suite
BANQUES
  Quand le marché va plus vite que le régulateurpar Christian Chavagneux
Les régulateurs demandent désormais aux banques de détenir un minium de 7 % de fonds propres pour faire face à leurs risques (contre 2 % avant la crise). Or, plusieurs banques visent d'ores et déjà 10 %... Lire la suite.
MANAGEMENT
 CV bidonnés
Par Marc Mousli
Rédiger un CV est devenu un art. Et les recruteurs savent que tout candidat est tenté d'améliorer plus ou moins son profil. Jusqu'où peut-on aller dans le maquillage pour paraître plus beau et les talonnettes pour paraître plus grand ? Lire la suite.
ÉTATS-UNIS
Ces démocrates qui parlent républicains
Dans la sphère politique états-unienne, l'hégémonie du langage et des a priori de la droite n'est nulle par aussi frappant que dans les discours des démocrates eux-mêmes. Lire la suite.
CÔTE D'IVOIRE
Paix et élections : miracle ou mirage ?Le 31 octobre 2010, après cinq années de guerre et de "palabres", des élections sont annoncées, pour la troisième fois depuis 2005. C’est l'occasion d'un regard historique sur la crise, et le prétendu "miracle ivoirien". Lire la suite.
BLOGS
Gilles Raveaud
Indigestion syndicale à Sodexo

Camille Peugny
Grâce à la LRU et à la fondation Dauphine, réduisez votre ISF!

Michel Abhervé
Missions locales et maisons de l'emploi : je t'aime moi non plus 

Jean-Marie Harribey
Le Nobel à La Fontaine
Pour Alternatives Internationales:
Jean-Marie Collin
Coopération : le mot à la mode en Arctique


Marie Daubenton
Ukraine : ce que réformer veut dire
 ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES A 30 ANS
 
Pour ses trente ans, Alternatives Economiques publie un hors-série poche consacré à sa propre histoire politique, à partir de témoignages des principaux acteurs.
Achat en souscription jusqu'au 15 novembre : 7,50 euros au lieu de 12 euros.
LE GRAPHIQUE DE LA SEMAINE
Dépendance : l'Etat se désengage
Dépenses d'Allocations personnalisées d'autonomie (APA) en milliards d'euros de 2002 à 2010 et pourcentage des départements au financement.

Les besoins de financement de la dépendance sont en pleine expansion, mais ce sont les départements qui paient la facture. Leur part dans les dépenses d'APA est passée de 57 % en 2002 à 71,5 % cette année. Lire la suite.
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE
430 milliardsC'est la somme qu'a perdue la Banque centrale de Chine parce qu'elle avait - imprudemment - placé une partie des excédents extérieurs du pays en obligations émises par Fannie Mae et Freddie Mac, les géants américains de l'immobilier en faillite. Une façon comme une autre de corriger les déséquilibres macroéconomiques qui résultent des colossaux excédents chinois.
L'ÉTUDE DE LA SEMAINE
Emploi : les vertus de l'immigrationNon, les immigrés ne volent pas les emplois des Américains, ils ne les appauvrissent pas non plus. Au contraire, une étude de la Réserve fédérale de San Francisco estime qu'entre 1990 et 2007, l'immigration aux Etats-Unis a permis une hausse du revenu moyen annuel des salariés comprise entre 6,6% et 9,9%. Lire la suite.

VOIR LA RUBRIQUE ÉTUDES
LE TEXTO DE LA SEMAINE


"Pourquoi payer comme un malade quand je ne suis pas malade ?" C'est le slogan la société Thelem Assurances, qui propose de reverser une partie de leur cotisation à ses clients ayant eu le bon goût de rester en bonne santé au cours de l'année. Des associations de malades, qui y voient la négation de la solidarité entre malades et non-malades, ont saisi la HALDE. Chez Thelem, définitivement, "mieux vaut être riche et bien portant"...
LE MOT DE LA SEMAINE
Capitaux propresDans une société, désigne les fonds que l'entreprise n'a pas eu à emprunter, et qu'elle n'aura donc pas à rembourser. Ils proviennent soit des actionnaires, soit des bénéfices non distribués et accumulés dans l'entreprise, soit des provisions faites en prévision de charges à venir. Lire la suite.

VOIR LE DICTIONNAIRE EN LIGNE

LE LIVRE DE LA SEMAINE
Les libertariens aux Etats-Unis


par Sébastien Caré
Ed. Presses universitaires de Rennes, 2010, 312 p.
L'auteur de La pensée libertarienne creuse son sillon, en analysant les péripéties d'un courant de pensée ultralibéral qui a conquis une place non négligeable aux Etats-Unis, en particulier dans les années 1970, avant de se diviser sous Reagan. Ce livre est très utile pour comprendre un pays où l'Etat est considéré comme l'ennemi par une partie importante de la population Lire la suite.
VOIR LA RUBRIQUE LECTURES
AGENDA
Projection-débat de BassidjiSorti en 2009, le film Bassijdji sera projeté à 20h et suivi d'un débat animé par Yann Mens, rédacteur en chef d'Alternatives Internationales, en présence du réalisateur iranien Mehran Tamadon, au cinéma Saint-André des Arts, 30 rue Saint-André-des-Arts. Lire la suite.

Quel programme économique et écologique crédible pour 2012 à gauche?
Sciences Po accueille un débat entre Daniel Cohn-Bendit et les économistes Yann Moulier-Boutang, auteur de L'abeille et l'économiste, et Laurent Éloi, coauteur de La nouvelle écologie politique. De 14 h 45 à 16 h 45 au 27 rue Saint-Guillaume, amphithéâtre Chapsal, Paris (7e). Lire la suite.

VOIR L'AGENDA

Thème 2 du chapitre accumulation du capital , progrès technique et croissance : Les relations entre croissance et progrès technique



En introduction  :

Une vidéo sur la croissance en question de C de Boissieu : 






une vidéo de définition sur le capital humain : 






Le thème : 


Thème 2 Progès technique et croissance 2010-2011                                                            

La fiche 2 du chapitre accumulation du capital, progrès technique et croissance 2010-2011 : l'analyse du progrès technique

En introduction : une vidéo d'écodico 


la fiche: 

Fiche 2 du chapitre accumulation du capital et progrès technique analyse du progrès technique                                                            

Le thème 1 du chapitre accumulation du capital, croissanc eet progrès technique : définitions et mesures du progrès technique

En introduction : 


  1. Les conséquences du progrès technique en 2000  telles qu'elles étaient anticipées en 1960-1970 et 1980 : Surprenant !




  2. Vidéo Ina - Les décennies 60-70-80, vidéo Les ...


      




2. Economie et innovation une vidéo de Lorenzi Jean Hervé :








le thème 1 - progrès technique définitions et mesures: 


thème 1 progrès technique et croissance 2010-2011                                                                   

La fiche 1 du chapitre accumulation du capital, progrès technique et croissance 2010-2011

En introduction une présentation de J Dornbusch :



1 vidéo de définition :




La fiche 1  sur le Progrès technique : 


fiche 1 du chapitre accumulationdu capital progrès technique et croissance 2010 2011                                                              

Le brésil de Lula est-il sorti du mal développement ?

Un article de  JEAN-MARC VITTORI dans les Echos :Lula, un Mitterrand qui aurait réussi


Jean-Marc VITTORI
Jean-Marc VITTORI 

Luiz Inácio Lula da Silva aura été exceptionnel jusqu'au bout. Le président du Brésil quittera bientôt le pouvoir avec une cote de popularité de 80 % - un niveau sans précédent en fin de mandat, au Brésil ou ailleurs. Son pays connaît cette année une croissance d'au moins 7 %, la plus forte depuis un quart de siècle, au moment où les pays développés patinent dans la semoule de l'après-crise. Et Lula semble réussir jusqu'à sa succession, une rareté en politique. « Sa » candidate, Dilma Rousseff, pourrait être élue dès dimanche et devenir ainsi la première présidente du Brésil.
Lula, c'est un François Mitterrand qui aurait réussi. Les deux hommes sont les seuls à avoir été élus présidents d'une grande démocratie sous l'étiquette socialiste. Tous deux avaient un programme très à gauche qui paniquait les marchés financiers. Ils l'ont vite délaissé, au risque de désorienter leurs électeurs. Ils ont même choyé la finance. François Mitterrand avait laissé Pierre Bérégovoy casser le cadre institutionnel vieillot de Paris pour créer une place moderne. Pendant sa présidence, l'indice CAC 40 a été multiplié par plus de six. La Bourse de São Paulo a fait presque aussi bien sous le règne de Lula. Mais si le président brésilien a laissé la finance s'épanouir, il l'a aussi sérieusement encadrée. Les banques, soumises à des règles de prudence plus strictes qu'en Europe ou aux Etats-Unis, ont échappé à la crise de 2008. Et, l'an dernier, son ministre des Finances n'a pas hésité à taxer les entrées de capitaux étrangers pour limiter leur afflux.
C'est à l'autre bout du spectre que la différence entre les deux présidences est la plus forte. Sur le social - marqueur de gauche s'il en fut. Mitterrand a échoué contre le chômage après avoir, selon lui, « tout essayé ». Le taux a doublé entre 1981 et 1995 pour approcher 9 % des actifs. Au Brésil au contraire, le taux a été divisé par deux en huit ans, passant de 14 % à moins de 7 %, dans un contexte de croissance soutenue sans être exceptionnelle (4 % par an pour le pays de 2002 à 2010 et 2,5 % par tête). L'écart est encore plus spectaculaire dans la lutte contre la pauvreté. En France, la proportion de pauvres a stagné du temps de Mitterrand. Au Brésil, elle a été réduite de moitié sous Lula. L'ascenseur social fonctionne : plus de la moitié de la population fait désormais partie de la classe « moyenne inférieure ». 50 millions de Brésiliens ont ouvert un compte en banque depuis huit ans. Les abonnements au mobile couvrent 90 % de la population, un niveau européen. Les inégalités ont diminué, même si les riches concentrent encore une part des revenus supérieure à ce qu'elle est dans beaucoup d'autres pays. En France, les inégalités ont augmenté sous Mitterrand… alors qu'elles avaient diminué du temps de Valéry Giscard d'Estaing.
L'écart vient bien sûr des politiques menées. Pour lutter contre la pauvreté, François Mitterrand n'a pas fait grand-chose. L'un de ses Premiers ministres, Michel Rocard, a tout de même fini par créer le revenu minimum d'insertion (RMI) en 1989, mais l'insertion n'a jamais vraiment fonctionné. Lula, lui, a créé dès 2003 un mécanisme à la fois simple et efficace : la Bolsa familia. Quinze millions de familles pauvres reçoivent de l'argent chaque mois pour leurs enfants moyennant deux conditions vérifiées de près : les enfants doivent aller à l'école chaque jour - et être à jour de leurs vaccinations. Education et santé… Au total, près de 50 millions de personnes concernées, ce qui en fait l'un des plus vastes mécanismes de redistribution jamais créés. Les écoles n'ont jamais été aussi pleines. Et des dizaines d'universités ont été créées.
Mais si Lula a connu une telle réussite, qui fait de lui l'un des plus grands chefs d'Etat de ces dernières décennies, c'est aussi qu'il a eu… de la chance. Il était sans doute plus simple de faire décoller un éternel pays d'avenir que de régénérer une nation vieillissante - la comparaison entre les deux hommes touche ici sa limite. Au-delà, le président brésilien a bénéficié de deux atouts majeurs.
D'abord, comme Tony Blair au Royaume-Uni, Lula a reçu un bel héritage politique. Son prédécesseur, le sociologue Fernande Henrique Cardoso, lui a transmis une économie remise sur les rails. C'est lui qui a ouvert les frontières d'un pays longtemps sensible aux charmes du protectionnisme. C'est lui qui avait lancé la Bolsa escola devenue familia, une initiative importée du Mexique. C'est lui encore qui a jeté les bases d'une finance solide après les crises des années 1990 et tué l'hyperinflation qui a gangrené le pays. C'est lui enfin qui a ouvert le capital des trois perles industrielles du pays : Vale, devenu numéro deux mondial des mines ; Embraer, troisième constructeur d'avions ; le pétrolier Petrobras, enfin, qui vient de lever sans coup férir… 70 milliards de dollars, réalisant ainsi la plus importante augmentation de capital jamais réalisée dans le monde.
Ensuite, Lula a profité du boom mondial des années 2000. Si l'Allemagne a fourni les machines pour équiper les usines des pays émergents, le Brésil, « ferme du monde », a produit de quoi nourrir leurs classes moyennes en plein essor. Les cours de ses abondantes matières premières ont été boostés par la demande chinoise. L'ancien syndicaliste s'est aussi imposé naturellement à la table du G20, alors qu'il n'était pas à celle du G8. Sous sa houlette, le pays a gagné l'organisation du Mondial de foot en 2014 et des jeux Olympiques en 2016. Avec lui, les 200 millions de Brésiliens sont devenus fiers d'être brésiliens. Pourtant, comme toujours dans ce pays, les défis restent immenses : agriculture soutenable, capacité d'innovation, équilibre social, sécurité intérieure… Si Lula a fait mieux que François Mitterrand, Dilma Rousseff risque d'avoir du mal à faire mieux que Lula. Ou même aussi bien.

Inégalités : les américains préfèrent le modèle Suédois


Pour compléter le thème sur l'IPH 2 repris du site contreinfo



Michael I. Norton, de la Harvard Business School, et Dan Ariely, de la Duke University, ont enquêté sur la perception qu’ont les américains de la répartition des richesses dans leur pays et leur ont demandé quel serait le modèle idéal. L’étude révèle que la population sous-estime massivement la réalité des inégalités, et que ses préférences vont vers un modèle bien plus équitable qu’à l’heure actuelle.






















Les inégalités de patrimoine se sont considérablement aggravées dans la période récente aux USA, et atteignent un niveau jamais observé depuis les années précédant la dépression des années 1930. Aujourd’hui, les 1% les plus riches détiennent près de 50% du patrimoine du pays.
Lorsqu’on a demandé aux sondés quel était la répartition actuelle aux USA, ils ont considérablement sous-estimé la réalité des inégalités d’un pays où les 60% les moins favorisés de la population ne détiennent ensemble que seulement 4,3% des richesses.
La répartition actuelle par quintile (tranche de 20% de la population) est celle-ci :
Quintiles par ordre décroissant de richesse / Pourcentage du patrimoine total détenu
-  1) 84%
-  2) 11%
-  3) 4%
-  4) 0,2%
-  5) 0,1%

Interrogés sur la répartition qui leur semble idéale, ils accordent un peu plus de 30% aux 20% les plus riches et une grosse vingtaine de pourcent aux deux quintiles suivants (graphique ci-dessus), et cette évaluation est peu influencée par leur niveau de revenu ou leur appartenance politique (ci-dessous).
(JPG)


Le sondage proposait également de choisir entre 3 modes de répartitions pour un pays imaginaire, dans lequel un tirage au sort les aurait placés au hasard dans un quintile. Les 3 modèles proposés étaient celui de l’Amérique actuelle, celui de la Suède, et un modèle de répartition égalitaire attribuant 20% du patrimoine à chaque quintile. 47% ont choisi le modèle suédois, 43% le modèle égalitaire, et seulement 10% le modèle américain.
(JPG)