Le blog de Sciences Economiques et Sociales géré par Mme et Mr Lafon . Blog dédié aux élèves des classes inversées et renversées de TES du lycée Jay de Beaufort de Périgueux
exercice d'application en autonomie : Sur le site de l'académie de Nice : quels sont les effets d el'organisation du travail sur la croissance économique ? : http://www.ac-nice.fr/ses/dissertes/diss4/diss1.html
Dans la suite du rapport Stiglitz - Sen - Fitoussi, le Conseil d'analyseéconomique français et le Conseil allemand des experts en économie rendent leurs conclusion sur l'évaluation de la performance économique, du bien-être et de la soutenabilité. "Le maintien et l’accroissement du bien-être sont inséparables de la performance économique souvent résumée par le PIB. Le rapport discute les limites de cet indicateur et les manières de l’améliorer ; il n’est pas concevable de vouloir mesurer le bien-être par un indicateur unique. Les nombreuses facettes qui participent à la réalisation de ce bien-être nécessitent plusieurs mesures. Toutefois, face à la myriade d’indicateurs disponibles, ou à produire, il est souhaitable de faire preuve de parcimonie afin de faciliter leur lisibilité", estiment les deux conseils. La principale contribution de ce travail est donc de proposer un tableau de bord de vingt-cinq indicateurs couvrant les trois domaines de la performance économique, de la qualité de la vie et de la soutenabilité (économique, financière et environnementale) du bien-être.
Dans la suite du rapport Stiglitz - Sen - Fitoussi, le Conseil d'analyse économique français et le Conseil allemand des experts en économie rendent leurs conclusion sur l'évaluation de la performance économique, du bien-être et de la soutenabilité. "Le maintien et l’accroissement du bien-être sont inséparables de la performance économique souvent résumée par le PIB. Le rapport discute les limites de cet indicateur et les manières de l’améliorer ; • il n’est pas concevable de vouloir mesurer le bien-être par un indicateur unique. Les nombreuses facettes qui participent à la réalisation de ce bien-être nécessitent plusieurs mesures. Toutefois, face à la myriade d’indicateurs disponibles, ou à produire, il est souhaitable de faire preuve de parcimonie afin de faciliter leur lisibilité", estiment les deux conseils. La principale contribution de ce travail est donc de proposer un tableau de bord de vingt-cinq indicateurs couvrant les trois domaines de la performance économique, de la qualité de la vie et de la soutenabilité (économique, financière et environnementale) du bien-être.
En introduction pour montrer le processus de convergence au moins de la chine et de l'inde un document du CEPII : UN SCENARIO POUR L’ÉCONOMIE MONDIALE À L’HORIZON 2050
Jean Fouré, Agnès Bénassy-Quéré & Lionel Fontagné
RÉSUMÉ NON TECHNIQUE
Il est toujours tentant d’extrapoler les taux de croissance observés pour imaginer comment l’économie mondiale pourrait se transformer au cours des décennies à venir. Dans cet esprit, avec un taux de croissance de 8% par an pendant quarante ans, l’économie chinoise serait multipliée par 21 à l’horizon 2050. Pendant ce temps, une Europe croissant à 2% par an ne verrait sa taille augmenter que de 21%. Cependant, ce type de calcul de coin de table, fondé sur des tendances passées, peut être trompeur.
Nous proposons ici un scenario de croissance de long terme pour 122 pays à l’horizon 2050, fondé sur une fonction de production à trois facteurs (capital, travail et énergie) et deux formes de progrès technique. On utilise les projections démographiques de l’ONU et de l’OIT ainsi que différentes estimations économétriques. Ces estimations portent sur (1) l’accumulation du capital, (2) les taux d’épargne, (3) le lien entre épargne et investissement et (4) le progrès technique (qui couvre à la fois la productivité énergétique et celle des facteurs travail et capital).
(...) Selon nos résultats, les économies chinoise et indienne pourraient toutes deux être multipliées par 13 entre 2008 et 2050 à prix relatifs inchangés. Durant cette même période, l’économie américaine doublerait mais l’économie européenne augmenterait de seulement 61%. En tenant compte des ajustements de prix relatifs, les économies chinoise et indienne seraient multipliées respectivement par 17 et 20, tandis que l’économie américaine doublerait toujours et que l’économie européenne augmenterait de seulement 40%.
En tenant compte des évolutions de prix relatifs, la Chine pourrait représenter 28% de l’économie mondiale en 2050, soit beaucoup plus que les Etats-Unis (14%), l’Inde (12%), l’Union Européenne (11%) et le Japon (3%). La Chine dépasserait les Etats-Unis vers 2025 (vers 2035 à prix relatifs constants) et l’Inde dépasserait le Japon autour des mêmes dates.
Cependant, en termes de niveaux de vie, la Chine serait la seule à s’approcher du niveau américain, et encore, uniquement à la toute fin de la période de simulation.
Comme tout exercice de projection sur longue période, ce travail doit être interprété avec beaucoup de précautions. Nous avons cependant tenté de rendre l’exercice le plus transparent possible et de nous appuyer sur des résultats robustes de la littérature relatifs à la détermination des taux d’épargne, de l’investissement et de la productivité. Même si les résultats ne peuvent être pris au pied de la lettre, ils constituent des points de repère utiles pour d’éventuelles études en aval sur la demande mondiale de matières premières, le commerce international, les capacités de financement, les puissances mondiales, etc.